Jésus est-il l’ami des homosexuels… comme il est mon ami ?

Jésus, notre ami !

Dans le débat autour de l’homosexualité aujourd’hui, les évangéliques devraient davantage être connus pour leur amour inconditionnel des personnes à tendance homosexuelle que pour leurs propos stigmatisants. A partir de là, ils auront peut-être voix au chapitre pour témoigner de leurs convictions par rapport au plan de Dieu pour une vie à deux épanouie. Tout comme Jésus s’est révélé l’ami de la femme adultère, Il est l’ami de la personne à tendance homosexuelle. Il est aussi mon ami, parce que le péché entrave ma vie, tout comme celle de tout être humain !

Respect et interprétation soignée

Dans le contexte actuel d’extraordinaire militance de certains membres de la communauté homosexuelle, il est important de rappeler quelques fondamentaux :

– Tout d’abord, l’homosexualité touche à l’intime. On parle de pratiques considérées par certaines personnes comme constitutives de leur identité. Tout propos sur le sujet doit être marqué d’un profond respect.

– Toute reprise d’un texte du Lévitique (Lévitique 18:22) doit passer par une mise en contexte soigneuse. Au minimum pour rappeler que dans Lévitique 20, il n’y a pas que les actes homosexuels qui sont sanctionnés de la peine de mort. Il y a aussi le fait de maudire père et mère, les relations adultères, une relation sexuelle avec la femme de son père, avec sa belle-fille, le fait d’invoquer les esprits… Cette liste montre que le donné biblique n’opère pas une fixation sur la pratique homosexuelle. Il l’inscrit dans une série d’actions que le Dieu de la Bible réprouve…

– Au travers de ses rencontres, Jésus, l’interprète de la loi de Dieu pour les chrétiens, revisite ces textes du Lévitique et propose une démarche de pardon à la femme prise en flagrant délit d’adultère. A des religieux qui s’apprêtent à lui faire subir le sort prescrit, il demande de faire silence en eux-mêmes, de prendre conscience des manquements qui marquent l’existence de tout être humain… Et si aucun manquement ne traverse l’esprit de ces religieux, de lancer la première pierre ! On connaît la suite… Nous autres chrétiens, nous ne pouvons pas interpréter le Lévitique sans passer par la personne du Christ et son accueil inconditionnel du pécheur… mais aussi par son invitation ferme : « Va et ne pèche plus ! » (Jean 8:11).

Oui, la Bible ne change pas de langage en fonction de la culture, mais Dieu non plus ne change pas dans Son amour. Saurons-nous joindre les deux ?

Texte repris d’un article de Serge Carrel, pasteur et journaliste

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