La dîme, est-ce une obligation ?

Origine de la dîme

La dîme, c’est la dixième partie d’un butin ou du revenu que l’on consacrait à Dieu. C’est une loi de l’Ancien Testament que les Israélites devaient suivre et respecter. Notons que d’autres peuples, comme les Lydiens, les Phéniciens et les Carthaginois prélevaient aussi des dîmes pour leurs dieux.

Les Israélites devaient payer, selon la loi, bien plus que les 10% de leur revenu ! Ils devaient aussi offrir ou dédier au Seigneur et à son service la première partie de leur récolte, leurs premiers-nés et les premiers-nés de leurs animaux.

Selon la loi de Moïse, « toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l’Eternel ; c’est une chose consacrée à l’Eternel. Si quelqu’un veut racheter quelque chose de sa dîme, il y ajoutera un cinquième. Toute dîme de gros et de petit bétail, une bête sur dix de tout ce qui passe sous un bâton de berger, sera une dîme consacrée à l’Eternel. On n’examinera pas si l’animal est bon ou mauvais et l’on ne fera pas d’échange ; si l’on remplace un animal par un autre, ils seront tous les deux saints et ne pourront être rachetés » (Lévitique 27:30-33).

Ces dîmes servaient à la nourriture des Lévites qui la recevaient en compensation de leur service dans le sanctuaire et parce qu’ils ne possédaient pas de terres. Aujourd’hui, on pourrait dire que c’est la part qui revient à l’Eglise ; elle paie les serviteurs de Dieu.

A la fin de la 3ème année, les Israélites devaient mettre de côté toute la dîme de leurs récoltes de cette année-là : elle servira à nourrir les Lévites, les étrangers, les orphelins et les veuves (Deutéronome 14:28-29). Cette 3ème année s’appelait l’« année de la dîme » et elle se répétait la 6ème année. Par contre, on ne prélevait pas de dîme la 7ème année, car c’était l’année sabbatique.

Les Israélites faisaient aussi des offrandes et des dons volontaires.

Pourquoi donner ?

Aujourd’hui, nous ne vivons plus sous la loi mais sous la grâce (Romains 6.14). Cela signifie-t-il que l’on n’a pas besoin de donner sa dîme ? Faudrait-il pour cela donner moins ?

Beaucoup d’Eglises conseillent de donner au moins la dîme. Il s’agit seulement d’une indication générale pour donner un ordre de grandeur. Il est évident que cela ne s’adresse qu’aux chrétiens qui ont reconnu Dieu comme leur Seigneur et leur Père et qui voient en Jésus-Christ leur Sauveur. Demander une aide financière aux non-convertis ne peut que les conforter dans l’idée qu’il faut payer pour entrer dans l’Eglise et au Ciel !
Quant au montant exact à donner, c’est une affaire qui se règle entre Dieu et chacun de nous.

La générosité est souvent un acte qui touche le cœur et nous émerveille.

Aggée 2:8 : « L’argent m’appartient, l’or m’appartient, déclare l’Eternel, le maître de l’univers ». Cela signifie que tout l’or et tout l’argent de ce monde appartiennent à l’Eternel. Dans sa bonté, il nous laisse libre de gérer nos biens. Sachant que tout ce que l’on possède est en réalité à Dieu, on voit combien Il est bon et généreux envers nous. A nous de ne pas faire preuve d’avarice à son égard.

Quoi donner ?

Encore une fois, aucun chiffre fixe ne répond vraiment à cette question. Pour certains, le 10% de leur revenu représente un très grand sacrifice, tandis que pour d’autres ce n’est qu’une petite part superflue de leurs biens.

Et pourquoi donner seulement de l’argent ? Celui qui possède peu peut aussi donner mille autres choses, à commencer par de l’amour à son prochain. L’amour ne se mesure pas.

L’argent est vraiment nécessaire pour beaucoup de choses. Bien des églises locales ne peuvent plus payer un pasteur et lui donner le minimum vital : l’amour et la charité de nombreux croyants semblent des vertus amenuisées.

A qui donner ?

  1. En priorité à l’église locale dont on fait partie.
    2. A ceux qui sont dans le besoin (voir 2 Corinthiens 8 et 9).
    3. A une œuvre ou à une personne (missionnaire, évangéliste ou autre). Dans la mesure du possible, faire des dons réguliers, car il leur est important de savoir de combien ils disposent pour aller de l’avant.
    4. A une action spécifique : rénovation ou agrandissement de locaux, soutien à l’impression ou la diffusion de la Bible, etc.

Et combien faut-il donner en tout ?

2 Corinthiens 9:6-10
« Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes ses grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, selon qu’il est écrit : Il a fait des largesses, Il a donné aux indigents ; Sa justice subsiste à jamais. Celui qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et Il augmentera les fruits de votre justice. »

1 Corinthiens 16:2

« Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité. »

Donnez selon votre cœur et votre conscience, selon ce que vous recommande l’Eternel lorsque vous vous confiez à Lui. Attendez-vous alors à être touché et bouleversé par l’amour et la générosité de Dieu notre Père.

Une vidéo de 11 minutes pour aller plus loin sur ce sujet: http://toutpoursagloire.com/dimes-et-offrandes

Aimerais-tu connaître Dieu personnellement?

Si tu as des questions, tu peux nous contacter par email : question@la-Bible.info

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